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Centre Spirite Léon Denis des Yvelines

Le spiritisme, une philosophie morale.

Le spiritisme est une doctrine philosophique et morale répondant aux questions essentielles que se pose l'être humain : d'où venons-nous ? où allons-nous ? quelle est la cause de nos épreuves ? Sommes-nous immortels ? Quel est le but de l’existence ? 

 

Le but du spiritisme est d'apporter la consolation, l'espérance et de favoriser l'amélioration morale des êtres humains. 

 

La devise du spiritisme choisie par Allan Kardec : « Hors la charité point de salut » révèle l'importance de l'amour et de la charité, qualités essentielles qui nous rapprochent de Dieu, but ultime de nos existences terrestres. 

 

Extraits de la conférence de Léon Denis au congrès spirite de Liège le 11 juin 1905

« Quel doit être l'objectif essentiel du spiritisme ? D'abord, provoquer, rechercher, coordonner les preuves expérimentales de la survivance.

 

Puis en s'appuyant sur des preuves bien établies, sur des bases solides, le spiritisme doit préparer, rénover l'éducation scientifique, rationnelle et morale de l'homme dans tous les milieux, l'éducation de l'humanité !

 

L'action du spiritisme doit donc s'exercer dans tous les domaines : expérimental, doctrinal, moral et social. Il y a, dans le spiritisme, un élément régénérateur dont nous pouvons tout attendre, tout espérer. Je crois pouvoir dire que c'est le spiritisme, qui est appelé à devenir le grand libérateur de la pensée, la pensée humaine, asservie depuis tant de siècles. C'est lui qui jettera de plus en plus dans le monde des germes de vérité, de bonté, de fraternité humaine, et ces germes fructifieront tôt ou tard.


Voilà ce que tout homme doit savoir et saura un jour, l'homme qui sait beaucoup de choses, mais qui s'ignore lui-même. Et bien cette science profonde de l'être, c'est le spiritisme qui l'aura fait naître, c'est lui qui, le premier, a orienté vers elle l'attention des chercheurs, sur ces côtés mystérieux, inexplorés de notre nature. C'est lui qui aura appris à l'homme à mesurer l'étendue de sa puissance, toute sa grandeur, tout son avenir.


Il est des hommes qui voudraient circonscrire le spiritisme dans le domaine expérimental, celui des faits. Sans doute, le fait est la base même du spiritisme ; c'est la preuve de la survivance. Mais derrière le fait et dans le fait lui-même, il y a toute une révélation. Dans le spiritisme, le fait est inséparable de l'enseignement. L'un est lié à l'autre étroitement ; l'un ne va pas sans l'autre, pour peu que le phénomène soit 'un ordre un peu élevé. Les Esprits ne cherchent à se communiquer à nous que pour nous consoler, nous instruire, nous initier aux grandes lois de l'au-delà, dont la connaissance est si nécessaire. C'est ce qu'Allan Kardec a compris, a senti. Et c'est pourquoi, dans son œuvre, il a uni étroitement la doctrine à la science. En agissant ainsi, il n'obéissait pas à une tendance de son propre esprit, il obéissait à une nécessité, à la nature même des choses qu'il étudiait.


Ce qui fait la puissance d'action, le rôle social du spiritisme, c'est qu'il répond à la fois à tous les besoins de l'âme humaine, aux besoins multiples, impérieux de l'heure présente, c'est qu'il s'adresse à la fois au cerveau et au cœur, à l'intelligence, à la conscience et à la raison. Ce qui fait la puissance et l'efficacité du spiritisme c'est que les satisfactions intellectuelles, morales qu'il nous donne, les enseignements qu'il nous procure, tout cela constitue dans l'ensemble une magnifique unité, une superbe synthèse scientifique, philosophique, morale, sociale.
Une doctrine qui ne s'adresse pas à la fois au cerveau et au cœur, je veux dire à l'intelligence et au sentiment, manque d'équilibre. La morale qui vient du cerveau est une morale stérile ; il n'y a que la morale du sentiment et du cœur qui puisse faire l'homme vraiment humain, accessible à la pitié, compatissant pour toutes les douleurs, dévoué à ses semblables.


Non ! Le spiritisme, ce n'est pas seulement le fait physique, la danse des tables, comme certains hommes paraissent le croire, hélas ! Le spiritisme, c'est tout l'effort, le splendide effort de l'au-delà pour arracher l'âme humaine à ses doutes, à ses hontes, à ses lèpres, à ses maladies morales, pour l'obliger à prendre conscience d'elle-même, de ses énergies cachées, pour la forcer à réaliser sa destinée glorieuse.


Le spiritisme, c'est le rayon d'espérance qui vient éclairer notre sombre univers, notre terre de boue, de sang et de larmes ; c'est le rayon joyeux qui vient visiter les chambres de misère, qui se glisse dans les demeures tristes qu'habite le malheur, où gémit la souffrance.


Le spiritisme, enfin, c'est tout le frémissement de la vie invisible ; c'est un univers vivant qui a été ignoré jusqu'ici, sauf de quelques-uns et que nous savons être maintenant, que nous sentons être, s'agiter, palpiter, vibrer autour de nous, remplir l'espace de pensées radiantes, de pensées d'amour, d'inspirations géniales et que nous sentirons de plus en plus vivre et agir, grâce au développement des facultés qui sommeillent encore chez la plupart des hommes, mais qui vont s'éveiller, se multiplier par la connaissance du spiritisme, s'accroître et devenir le partage du grand nombre, après avoir été seulement le privilège de quelques-uns. Et par là, nous acquerrons aussi la certitude précieuse de la protection, du soutien qui, de l'au-delà, s'étend sur nous, la preuve que la sollicitude d'en haut enveloppe tous les pèlerins de l'existence dans leur pénible voyage terrestre.


Dans la lutte qui est engagée pour l'ascension de l'humanité, la lutte grandiose des idées, le spiritisme est au plus fort de la mêlée, parce qu'en lui la vie et la mort se rencontrent, la terre et le ciel se rejoignent et s'unissent pour les combats de la pensée.
Luttons donc avec courage, avec sagesse, avec prudence. Le monde invisible est avec nous. Élevons notre cri d'espoir et de confiance en l'éternelle et consciente justice qui gouverne les mondes. Croyons, espérons, agissons !...»

 

 

Dieu est au cœur du spiritisme.

 « Dieu est un des principes fondamentaux du Spiritisme, bien que trop souvent négligé au profit de l’existence, accessoire des Esprits qui ne sont que ses créatures. Dieu est la clé de voûte, le pivot de la révélation spirite.

 

Léon Denis l’affirme sans détour : L’existence de Dieu constitue un des points essentiels de l’enseignement spirite. J’ajoute qu’il est inséparable du reste de cet enseignement, parce que, dans ce dernier, tout se lie, se coordonne et s’enchaîne. […] L’idée de Dieu nous apparaît comme la clé de voûte de la doctrine spiritualiste. »

 

Source : Institut Spirite Tourangeau Léon Denis

Le spiritisme n'est pas une secte

« Le spiritisme de nos jours suscite de très nombreux préjugés, de la méfiance, de la peur, des a priori, à tort car il est une doctrine hautement évolutive qui permet une meilleure compréhension de Dieu et du but de l’existence terrestre. Il est souvent qualifié de secte, même s'il ne présente aucune des caractéristiques des sectes établies par le Rapport sur les sectes de la Commission Parlementaire en décembre 2006. »

 

Source : Institut Spirite Tourangeau Léon Denis

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